UN ÉTABLISSEMENT PUBLIC ANCRÉ DANS UN TERRITOIRE
Le premier hôpital de St-André-de-Cubzac fut décidé en 1900 et inauguré en 1904, par le maire Emile Dantagnan: c’était le premier hôpital cantonal.
En effet Ernest Gaillard, pharmacien, donnait alors le terrain et Jules Latour, propriétaire du château Timberlay, proposait en 1899 d’y construire à ses frais un hôpital qu’il offrit à la commune. Les frais engagés s’élevaient à 50 304, 47 francs, une somme considérable pour l’époque, complétée par le leg de l’abbé Peychaud, curé de Saint-André de Cubzac, à la commune d’une somme d’argent importante pour la construction d’un hospice correct.
L’histoire de cet hôpital a toujours été placée sous le signe de la solidarité et de la générosité.
L’hôpital comprenait deux salles de 8 lits (femmes et hommes) et un espace pour les malades payants. Les indigents étaient soignés gratuitement, ceux qui pouvaient payer devaient participer.
A la fin des années 1960, 5 étages avec son aile « dite aile-ménage » pour accueillir les couples en 1971.
En 1993, une nouvelle aile adaptée au vieillissement de la population est construite.
Les nombreuses subventions perçues depuis par l’État, le Conseil général puis départemental, les aides de la Commune se sont inscrites dans cette histoire et marquent une solidarité constante dont a bénéficié cet établissement.
Depuis sa création cet établissement a renforcé son rôle territorial : D’abord par sa transformation d’hospice en maison de retraite publique (1983) puis par l’extension de capacité portée à 209 lits en 1984.
S’il a bénéficié bien sûr de travaux d’humanisation et de rénovation successifs, la complexité architecturale, le besoin d’intimité des résidents avec des chambres individuelles mais surtout l’évolution des personnes accueillies, de plus en plus dépendantes, ont engagé l’établissement dans des travaux de modernisation complets avec la volonté de maintenir la capacité existante à 209 lits.
Les 209 lits font de cet établissement un des plus importants par la taille de la Gironde (2ème). Par cette capacité il s’agit d’abord de répondre aux besoins de la population locale mais aussi d’apporter des services nouveaux aux personnes âgées et à leurs familles. Ainsi le Pôle d’activités et de soins adaptés a été mis en œuvre en 2016 ainsi que l’accueil de jour en 2017.
C’est donc bien un EHPAD ancré dans un territoire, de Blaye à Libourne, au sein duquel il est un maillon incontournable du parcours de vie et de soin des personnes âgées et en manque d’autonomie de ce territoire.
La télémédecine et les consultations possibles à distance marquent le recours aux nouvelles technologies pour améliorer l’offre de soin.
Les EHPAD évoluent continuellement avec une recherche permanente de confort et de qualité de prise en charge.
L’EHPAD Latour du Pin ne pouvait que s’engager dans un projet de restructuration global et complet. Pour autant ce projet a été lancé avec le souci conjugué d’un projet maîtrisé financièrement pour limiter l’impact sur le prix de journée des résidents et le maintien de sa position en cœur de ville de Saint-de-Cubzac.